LOGEMENT: LE MARCHÉ DE LA LOCATION AU BORD DE LA PÉNURIE À LA RENTRÉE

La part des logements à louer sur le marché, qui représentent 27% des annonces, atteint un niveau historiquement faible. Un chiffre qui illustre les fortes tensions à l’œuvre sur le marché locatif pour cette rentrée.

Le marché de la location de logement est au bord de la pénurie en cette rentrée. La part des biens à louer atteint en effet un niveau historiquement faible. Selon des chiffres du site Bien’ici auquel nous avons eu accès en exclusivité, seulement 27% des annonces portent sur des logements à louer (contre 73% qui concernent des biens à la vente).

 

Un ratio qui s’est contracté de 10 points par rapport au même indicateur, mesuré à la même période de l’année, avant la crise sanitaire. Avec la pandémie et les confinements successifs, l’appétence pour l’achat immobilier s’est en effet renforcée, favorisée par des conditions d’emprunt historiquement favorables, avant qu’elles ne se dégradent récemment.

Outre les primo-accédants, il y a aussi et surtout ceux qui cherchent à vendre. Les propriétaires à la recherche de biens plus grands, situés dans d’autres villes et régions, ou encore qui se séparent, doivent trouver preneur pour leur logement. A cela s’ajoute une autre urgence, plus problématique pour le marché: celle des passoires thermiques. Les échéances approchent en effet sur l’interdiction des passoires à la location poussant de plus en plus de propriétaires à vendre, faute de pouvoir rénover à temps. Cette réglementation entraîne donc également un afflux d’offres à la vente.

Un marché de la location écrasé dans certaines régions

A tel point que dans certaines régions, le marché de la transaction écrase complétement celui de la location. En Bretagne, PACA et Pays de la Loire, il faut compter désormais huit biens à vendre pour seulement deux à louer. Même en Ile-de-France, un marché particulièrement tendu, il n’a jamais été aussi difficile de trouver un logement à la location avec moins de 27% d’annonces de biens à louer en cette rentrée. Dans toutes les régions de France, le marché de la vente est nettement majoritaire. La seule région où la part du locatif dépasse les 30% d’annonces est la région Grand-Est, où elle représente 32% des offres de logements.

Lorsque l’on regarde le nombre d’annonces en volume, les tendances ne sont pas plus rassurantes. En effet, on pourrait penser que le nombre global d’offres de logement, location et vente confondues, a augmenté. Ce qui pourrait expliquer la hausse des annonces de biens à vendre. Mais ce n’est pas le cas. Bien’ici note même une baisse de l’offre de logements à louer, en volume, de 9% par rapport à l’an dernier.

Les petites surfaces particulièrement en tension

Lorsque l’on regarde la typologie des biens, on observe que ceux qui ont le plus basculé vers la vente sont les logements traditionnellement les plus recherchés pour la location, soit les petites surfaces. Or l’offre de studios à louer a reculé de 12% sur un an et de 10% pour les deux pièces.

Dans le même temps, la demande a explosé, en particulier sur les petits logements, ce qui créé de fortes tensions sur le marché de la location. Aujourd’hui, Bien’ici enregistre en moyenne au niveau national 87 demandes pour un studio à louer, contre 50 demandes l’an dernier. Pour les deux pièces, le nombre de demandes par logement disponible a également augmenté de 65% sur un an.

 

Source : www.bfmtv.com

« Le centre de gravité s’est déplacé des grandes villes vers d’autres, plus petites »

Hausse des prix, évolution des taux, pouvoir d’achat immobilier, redistribution de l’attractivité des territoires… Thomas Lefebvre, Directeur Scientifique chez MeilleursAgents, nous livre son analyse du marché immobilier hexagonal et nous dévoile ses perspectives.

La ville d'Angers

Avec plus de 1,2 million de transactions immobilières, est-il exagéré de dire que 2021 aura été une année record ?

Pas du tout. 2021 constitue véritablement une année record pour l’immobilier, avec des transactions à un niveau jamais atteint. Il faut se rappeler que 2019 avait, elle aussi, été une année exceptionnelle en termes de ventes de logements. En 2020, le marché était demeuré solide bien que la crise sanitaire ait paralysé l’activité immobilière entre mars et mai. Or, 2021 va au-delà, avec 1 230 000 transactions. Mais il faut bien voir que 2021 aura été une année record tant en termes de volumes de ventes que de prix. S’il y a deux chiffres à retenir car ils témoignent bien du dynamisme du marché de l’immobilier en 2021, ce sont d’une part, le volume de transactions enregistrées mais aussi les prix de vente qui augmentent sur la majeure partie du territoire pour atteindre, en moyenne, voire dépasser selon l’indicateur sur lequel on choisit de se baser, les 3 000 € du mètre carré dans l’ancien.

Ce sont là, selon moi, les deux faits saillants, qui illustrent le mieux, non seulement le dynamisme dont aura fait montrer le marché immobilier hexagonal en 2021, mais également les effets du déplacement, de la redistribution pourrait-on dire, de la demande. Depuis la crise sanitaire, force est de constater que le marché de l’immobilier  s’est orienté vers la province, avec des ventes de maisons qui y explosent.

Alors que les prix parisiens s’assagissent, le marché semble tiré par la province et notamment par les maisons.

C’est exact. En témoigne ce chiffre : en France, l’année 2021 s’achève sur une hausse des prix de vente des logements de l’ordre de 5 à 6 % environ. Si l’on s’intéresse à la typologie des biens, on constate que les appartements voient leurs prix augmenter de 3 % là où ceux des maisons accusent 7 % de hausse. On voit donc bien qu’il existe une réelle distorsion entre ces deux actifs. C’est une grande première car, habituellement, les évolutions des prix des maisons et celles des appartements sont identiques. Cette dichotomie prouve bien que la demande s’est largement recentrée sur les maisons et sur les zones péri-urbaines, en réponse, notamment, à la pandémie mais aussi à la banalisation du télétravail. Par conséquent, l’écart se creuse entre les grands centres urbains, d’une part, qui tendent à être moins prisés qu’ils ne l’étaient et les territoires périurbains, d’autre part, dont l’attractivité est à la hausse.

Il est d’ailleurs à noter que ces territoires – nouvellement prospectés par les citadins – s’ils sont éloignés des centres-villes, n’en demeurent pas moins sous influence économique urbaine. En clair, ce ne sont ni la Creuse ni la Drôme qui siphonnent les métropoles de leurs habitants car si ceux-ci consentent à s’éloigner pour pouvoir acheter plus grand, ils restent tout de même à proximité des grands centres urbains et des bassins d’emplois. À la rentrée dernière, Paris comptait 6 000 écoliers en moins en primaire et en maternelle. Beaucoup de ménages parisiens ont ainsi déménagé pour s’installer en proche ou grande banlieue, voire dans des villes moyennes de province. Au-delà des indicateurs que sont les prix de vente ou encore leur évolution, on voit donc bien qu’il s’est passé quelque chose, sociologiquement parlant.

La gentrification des petites et des moyennes villes est-elle en marche ?

On parle bien ici de villes qui remplissent certains critères comme une bonne interconnexion entre les différents modes de transport ou encore la présence d’un bassin d’emploi dynamique, etc. Effectivement, il est troublant de constater que la hiérarchie s’est inversée. Au cours des cinq dernières années, le marché était tracté par les dix grandes villes les plus économiquement dynamiques : Paris, Bordeaux, Lyon, Nantes… C’étaient ces métropoles qui affichaient les plus gros chiffres et qui faisaient office de locomotives sur le marché hexagonal. Or, voilà qu’aujourd’hui, en termes d’évolution de prix sur les douze derniers mois, ce sont des villes plus petites qui ont la main. Je veux parler de villes comme Brest, Angers ou encore Reims, pour ne citer qu’elles. Soyons d’accord, les villes que je viens d’évoquer ne sont pas des « micro-villes », tant s’en faut, mais toutes témoignent de cette inversion du rapport de force, de ce déplacement du centre de gravité des grandes villes traditionnellement attractives et tirant le marché vers le haut, sur d’autres, plus petites mais qui ont su tirer leur épingle du jeu. La crise sanitaire, la remise en question du cadre de vie qui l’a accompagnée et le développement du télétravail ont ainsi véritablement rebattu les cartes du marché immobilier dans notre pays.

Il est tout de même important de relativiser en précisant que si les hausses de prix sont aussi impressionnantes dans certaines villes, c’est parce que l’on partait parfois de plus bas. Par exemple, quand le prix de l’immobilier enregistre 20 % de hausse à Saint-Étienne sur les 5 dernières années, ça représente une hausse de l’ordre de 200 € du mètre carré. D’une manière générale, on voit donc bien que la demande s’est excentrée, à la fois vers des communes un peu plus petites mais aussi vers des territoires périurbains. L’exode des néo-ruraux, ces citadins qui retournent à la terre, reste par conséquent une tendance marginale.

Le déséquilibre entre l’offre et la demande devrait-il s’estomper ou s’installer ?

La demande devrait rester forte. Même si les conditions de crédit se sont quelque peu resserrées, les taux restent très bas et ça reste le bon moment pour devenir propriétaire. Il est également à noter que l’inflation fait son retour. Or, acheter de l’immobilier constitue un excellent moyen de se protéger contre l’inflation. Selon moi, il s’agit là d’un contexte qui ne peut que contribuer à stimuler la demande.

Le faible niveau des taux d’intérêt compense-t-il (ou non) la forte poussée du prix de l’immobilier ?

Ça dépend où. Sur certains territoires, dans des villes comme Bordeaux, Nantes ou Lyon, par exemple, les prix ont incontestablement augmenté plus rapidement que les taux d’emprunt n’ont chuté. En clair, prix de vente et taux d’intérêt n’ont pas évolué sur le même tempo. Dans certaines villes, la perte de pouvoir d’achat immobilier est bien réelle. En revanche, dans la capitale, sur les cinq dernières années, la hausse des prix a accompagné le gain de pouvoir d’achat que procurait la baisse des taux. Le fait que le prix de l’immobilier parisien tende actuellement à reculer fait que l’on y regagne un peu de pouvoir d’achat. Ce qu’il est important de retenir, c’est que lorsque les taux sont bas, ce que l’acheteur ne verse pas à son banquier, il le paie – in fine – à son vendeur…

Un conseil aux futurs acheteurs /vendeurs ?

Selon moi, il ne faut pas corréler la concrétisation de ses projets immobiliers à des éléments tels que les taux d’intérêt sur lesquels on n’a aucune maîtrise. Même si demain, les taux venaient à remonter, dans un contexte inflationniste, il resterait – plus que jamais – avantageux de devenir propriétaire. Si l’on a la possibilité d’acheter, j’estime donc qu’il faut le faire et qu’il ne faut pas retarder son projet parce que l’on craint une hypothétique hausse des taux d’emprunt. Mon conseil aux futurs acheteurs comme aux futurs vendeurs, ce serait plutôt de se poser les bonnes questions : pourquoi est-ce que je vends ? Pourquoi est-ce que j’achète ? Le bien que j’envisage d’acquérir correspond-il à mes besoins et à ceux de ma famille ? Se pourrait-il que, mes besoins évoluant, je doive le revendre dans deux ans ? Du côté des acquéreurs, miser sur une remontée des taux qui s’accompagnerait d’un recul des prix de vente, me paraît déraisonnable et retarder son projet d’achat parce que l’on espère que les prix baisseront me semble être un mauvais calcul. Au contraire, il est important d’acheter tant que l’on est en capacité de le faire.

À quoi devons-nous attendre pour les prochains mois ?

Je pense que 2022 sera une année dynamique, qu’elle restera propice à la réalisation de projets immobiliers, que la demande se maintiendra, que les prix vont continuer d’augmenter et que l’environnement de crédit demeurera favorable. Je pense aussi que la géographie immobilière qui s’est dessinée suite à la pandémie va durer, avec des territoires périurbains qui auront toujours le vent en poupe. Enfin, je ne vois pas les prix parisiens baisser. J’en veux pour preuve que les acquéreurs font leur retour dans la capitale.

Source : Le centre de gravité s’est déplacé des grandes villes vers d’autres, plus petites | Edito SeLoger

Nouvelle acquisition pour la Team Cafimm

Clotilde est ravie de vous présenter la nouvelle et dernière arrivée, la Clio CAFIMM !

CES FACTEURS QUI POURRAIENT FAIRE GRIMPER LES TAUX SUR LES CRÉDITS IMMOBILIERS DANS LES MOIS À VENIR

Les taux de crédit immobilier sont actuellement au plus bas. Et en comparaison avec l’année 2020, Meilleurtaux.com enregistre une augmentation de 3,4% des demandes de financements pour des prêts immobiliers. Mais le courtier estime que plusieurs facteurs pourraient inverser la tendance.

Les taux restent bas en septembre 20212021 est une année particulièrement dynamique sur le marché du crédit immobilier. Dans son dernier observatoire, Meilleurtaux constate que l’année s’est divisée en deux parties. La demande de prêt a été très soutenue au premier semestre 2021, puis elle a ralenti très légèrement depuis l’été. En comparaison avec l’année 2020, Meilleurtaux.com enregistre une augmentation de 3,4% des demandes de financements pour des prêts immobiliers. Maël Bernier, directrice de la communication et porte-parole de Meilleurtaux.com, note que les effets du Covid et des différents confinements ont donné envie aux Français d’investir massivement dans la pierre.

Le Covid n’est, évidemment, pas la seule explication. En effet, les taux expliquent en grande partie l’appétence des Français pour l’immobilier. Depuis 2016, les taux sont inférieurs à 2%. « C’est évidemment très avantageux pour les acquéreurs. Prenons l’exemple d’un prêt sur 15 ans: en octobre 2015, le taux d’un crédit était de 2,25%, l’année suivante, en 2016, il est tombé à 1,40% ! Quatre ans plus tard, c’est encore mieux, il chute en 2021 à 0,78% », se réjouit Maël Bernier. Même tendance sur une durée de 20 ans. Le taux en 2015 était de 2,50%, un an plus tard il s’était largement amélioré pour arriver à 1,60%. Il dégringole encore cette année à 0,96%.

 

Inflation et régulation du secteur

Mais cette dynamique pourrait bientôt s’enrayer. Tout d’abord, rappelle Meilleurtaux, les recommandations du Haut Conseil vont devenir des règles contraignantes le 1er janvier 2022, à savoir 35% d’endettement maximum (assurance comprise) et une durée de 27 ans dans le neuf (différé de 2 ans) et 25 ans dans l’ancien.

Maël Bernier explique que « l’encadrement strict va sans doute entrainer un accès beaucoup plus compliqué à la propriété pour les jeunes acquéreurs, plus modestes et ne disposant pas d’épargne pour compléter leur achat ».

Les banques ont certes le droit de déroger à ses règles pour 20% de leur production, mais cette souplesse doit servir d’une part à 85% aux primo-accédants et d’autre part à 80% pour le financement d’une résidence principale. « Depuis le début de l’année, les banques ont dû faire face à une très forte demande notamment de la part des primo-accédants, demande boostée par des taux très bas rendant l’achat immobilier à peine plus coûteux que la location d’un même bien dans de nombreux territoires français. Les banques ont de leur côté globalement dépassé la partie dérogatoire qui leur avait été accordée ; en d’autres termes, elles ont dérogé non pas à 20% comme recommandé mais plutôt à 30% des dossiers », explique Maël Bernier.

Et elle ajoute : « En projetant les dossiers financés entre janvier et mars 2021 avec les règles HCSF, 16% des financés par Meilleurtaux seraient exclus à conditions de taux équivalentes ». D’ailleurs, ces derniers mois, le niveau d’apport personnel nécessaire pour obtenir un crédit immobilier a explosé, selon l’Observatoire Crédit Logement / CSA.

Vers des taux en hausse ?

Outre les règles du HCSF, l’inflation pourrait également jouer sur le ralentissement du marché du crédit immobilier. Maël Bernier note que si la tendance actuelle se confirme, les taux devraient normalement légèrement repartir à la hausse ».

Et enfin, la libéralisation de l’assurance emprunteur pourrait potentiellement entraîner une hausse des taux sur le crédit. En effet face à une concurrence accrue, les banques, qui détiennent aujourd’hui l’essentiel de ce marché de l’assurance, pourraient compenser la baisse de leurs marges sur celle-ci en augmentant leurs marges sur le crédit en lui-même. Depuis 2018, l’amendement Bourquin permet à tous les emprunteurs de résilier chaque année, à date d’anniversaire leur contrat d’assurance. « Jusqu’à aujourd’hui, il faut attendre la date d’anniversaire pour en changer. Mais les choses pourraient bien évoluer différemment avec sans doute de nouvelles mesures législatives d’ici la fin de l’année permettant de résilier son assurance de prêt à tout moment », prévoit Meilleurtaux.

 

Source : Ces facteurs qui pourraient faire grimper les taux sur les crédits immobiliers dans les mois à venir (bfmtv.com)

 

Malgré des taux d’intérêt bas, il est de plus en plus difficile de contracter un prêt immobilier, et ça ne va pas s’arranger

Si vous contractez aujourd’hui un prêt immobilier sur 20 ou 25 ans, vous pouvez encore facilement descendre sous un taux d’intérêt de 2 %. Pourtant, il est de plus en plus difficile de contracter un prêt immobilier. Les jeunes, qui ne disposent généralement pas d’un gros capital d’investissement, semblent être les principales victimes. L’avenir ne semble pas très brillant.

Malgré des taux d’intérêt bas, il est de plus en plus difficile de contracter un prêt immobilier, et ça ne va pas s’arranger

Le marché immobilier est en plein essor. Les chiffres les plus récents du baromètre notarial de la fédération des notaires (fednot) montrent que le prix moyen d’une maison a augmenté au cours du premier semestre de 4,5 pour cent pour atteindre 289 456 euros. Un appartement est devenu 4 % plus cher au cours des six premiers mois de cette année par rapport à la moyenne annuelle de 2020. Le prix moyen d’un appartement s’est élevé à 254 267 euros.

Quel est le quotient ? Et pourquoi est-ce important ?

En raison de la hausse des prix de l’immobilier, il est de plus en plus difficile d’acheter son propre logement, surtout pour les jeunes. De nombreux chasseurs de maisons se tournent donc vers un prêteur pour contracter un prêt hypothécaire. Le baromètre des taux d’intérêt d’Immotheker montre que le taux d’intérêt moyen pour un prêt immobilier sur 25 ans avec un taux maximum de 80 % est de 1,48 %. Pour un taux compris entre 81 et 100 %, le taux d’intérêt passe à 1,67 % en moyenne.

Ce taux n’est certainement pas une statistique sans importance. Ce chiffre indique le montant que vous pouvez emprunter proportionnellement à la banque pour financer votre logement. Un taux de 80 % signifie que vous payez vous-même 20 % et que la banque finance les 80 % restants par un prêt. Plus le quota est élevé, plus le taux d’intérêt est élevé. En effet, le risque augmente pour les banques.

Dans certaines banques, vous pouvez voir dans la feuille de taux dans quelle mesure la quote-part a un impact sur le taux d’intérêt. BNP Paribas Fortis, par exemple, abaisse le taux de 0,1 point de pourcentage si vous empruntez moins de 80 % de la valeur actuelle de votre logement. La KBC augmente le taux de 0,2 point de pourcentage dès que le quota est supérieur à 90 %.

Par ailleurs, il n’est pas certain que vous puissiez obtenir un prêt immobilier si vous empruntez proportionnellement trop, surtout si la quotité est supérieure à 90 %. En effet, depuis 2020, des règles plus strictes s’appliquent aux prêteurs. Par exemple, un maximum de 35 % du volume de prêts aux primo-accédants peut avoir un quota supérieur à 90 %. Pour un maximum de 5 % d’entre eux, le prêt peut dépasser 100 % de la valeur d’achat. Les règles sont encore plus strictes si l’emprunteur emprunte pour acheter une résidence secondaire.

L’avenir ne s’annonce pas rose

Et que réserve l’avenir ? Il n’a pas l’air brillant. Tout d’abord, il y a eu l’appel récent du régulateur bancaire européen EBA pour abolir le mandat hypothécaire. De nombreux emprunteurs peuvent économiser des milliers d’euros sur leurs coûts hypothécaires grâce à un tel mandat. Un tel mandat est une promesse par laquelle la banque peut encore prendre une hypothèque sur le logement à une date ultérieure si nécessaire, par exemple en cas de défaillance. L’emprunteur paie ensuite les frais.

De nombreuses banques travaillent avec une inscription hypothécaire partielle, c’est-à-dire que seule une partie du bien est hypothéquée. Bien sûr, vous devez encore payer les frais de notaire pour l’inscription hypothécaire sur cette partie.

Selon l’ABE, un mandat n’offre aucune protection à la banque. L’autorité de contrôle estime que les banques devraient considérer les prêts avec mandat comme des prêts sans garantie et leur réserver davantage de fonds propres comme tampon pour les pertes de crédit. « La suppression du mandat hypothécaire rendrait encore plus difficile pour de nombreux jeunes de contracter un prêt immobilier », a déclaré un employé de banque à notre rédaction. « Même ceux qui contractent un prêt hypothécaire doivent en fait déjà disposer d’un capital de départ important. »

Des coûts de crédit plus élevés à l’avenir ?

Si cette suppression est mise en œuvre, les coûts initiaux d’achat d’un logement risquent d’augmenter encore. Ce serait un nouveau coup de massue pour les chasseurs de logement qui ont déjà dû dire adieu à la prime au logement en 2020. Cette suppression a été compensée par une réduction d’un point de pourcentage des droits d’enregistrement. Toutefois, pour de nombreuses personnes, cette réduction est insuffisante pour compenser la suppression de la prime au logement.

Enfin, la fédération bancaire Febelfin a mis en garde vendredi après-midi contre l’impact potentiel de la norme Bâle III sur le coût du crédit. La fédération a notamment mis en garde contre les exigences plus élevées en matière de crédit qu’elle prévoit. « Des exigences plus élevées en matière de fonds propres pour les banques se traduisent par des coûts plus élevés, car les fonds propres sont une source de financement plus coûteuse que la dette », indique-t-elle dans un communiqué de presse. « Lorsque les banques sont déjà fortement capitalisées, ces coûts plus élevés peuvent avoir des répercussions négatives sur l’économie réelle. Dans la pratique, cela pourrait entraîner une hausse du coût du crédit, ce qui pourrait réduire la demande de crédit et d’investissement. »

 

Source : Malgré des taux d’intérêt bas, il est de plus en plus difficile de contracter un prêt immobilier, et ça ne va pas s’arranger – Business AM

Diagnostic de performance énergétique : quelles évolutions à partir de juillet 2021 ?

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Depuis le 1er juillet 2021, le diagnostic de performance énergétique (DPE) n’est plus informatif mais opposable. Son contenu et sa méthode de calcul sont également modifiés. Ce document qui indique au futur acquéreur ou locataire une estimation de la consommation énergétique d’un logement et son taux d’émission de gaz à effet de serre, notamment à travers les étiquettes énergie, devient plus lisible et plus fiable. Trois arrêtés ont été publiés au Journal officiel le 13 avril 2021 en application de deux décrets parus en décembre 2020.

 

À compter du 1er juillet 2021, le diagnostic de performance énergétique (DPE) connaît plusieurs évolutions :

 

  • Sa méthode de calcul est unifiée pour tous les logements, en éliminant la méthode dite « sur facture » : il s’appuie uniquement sur les caractéristiques physiques du logement comme le bâti, la qualité de l’isolation, le type de fenêtres ou le système de chauffage. Le calcul intègre également de nouveaux paramètres : consommations énergétiques en matière d’éclairage, de ventilation, nouveaux scénarios météo ou encore phénomènes thermiques plus précis comme l’effet du vent sur les murs extérieurs.
  • Dans le cas d’un logement collectif (notamment en copropriété), il est possible de ne faire réaliser qu’un seul DPE pour l’immeuble qui profitera à tous ses propriétaires. Néanmoins, un copropriétaire ayant réalisé des travaux dans son logement gardera toujours la possibilité de remplacer ce DPE généré à partir des données collectives par un DPE individuel pour mieux valoriser les travaux entrepris.
  • Le DPE devient opposable, comme les diagnostics relatifs à l’état des installations électriques ou la présence d’amiante ou de plomb. Le propriétaire engage sa responsabilité en le présentant au locataire, ou à l’acheteur. En cas de doute, le locataire ou acheteur peut refaire un diagnostic : si le nouveau DPE n’affiche pas les mêmes résultats que celui présenté par le propriétaire, la personne peut se retourner contre lui et même demander une compensation, voire faire appel à la justice.
  • Sa présentation évolue pour faire apparaître le montant théorique des factures énergétiques et apporter des informations complémentaires : détail des déperditions thermiques, état de la ventilation et de l’isolation, présence de cheminée à foyer ouvert, indicateur de confort d’été, recommandations de travaux et estimations de coûts pour atteindre une classe énergétique plus performante…
  • Les étiquettes énergie du DPE ne seront plus uniquement exprimées en énergie primaire. Les seuils sont calculés en fonction de deux facteurs : l’énergie primaire mais également les émissions de gaz à effet de serre. Un logement est donc classé sur l’échelle de classe énergétique (de A à G) sur un « double-seuil ». Sa plus mauvaise performance, en énergie primaire ou en gaz à effet de serre, définit la classe du logement.

 

Source: Passoires thermiques -Diagnostic de performance énergétique : quelles évolutions à partir du 1er juillet 2021 ? | service-public.fr

 

LES PRIX DES APPARTEMENTS AVEC BALCON AUGMENTENT 7 FOIS PLUS VITE QUE CEUX DES AUTRES BIENS

Une étude de MeilleursAgents montre que l’engouement des citadins pour les espaces extérieurs se poursuit. Les Français sont prêts à payer plus cher pour une terrasse ou un balcon.

Les balcons et terrasses sont très demandés (©Martin Bureau - AFP)L’engouement des citadins pour les espaces extérieurs ne s’est pas atténué. En mai dernier, à la fin du premier confinement, MeilleursAgents dévoilait, dans les onze plus grandes villes de France, posséder un balcon ou une terrasse faisait monter les prix du logement de 8,8% en moyenne par rapport à logement similaire mais sans espace extérieur de ce type. Un an après, MeilleursAgents confirme que le désir est toujours intact.

Dans les 11 plus grandes villes françaises, un appartement avec un balcon ou une terrasse se vend en moyenne 11,6% plus cher que son équivalent sans extérieur, selon les données du dernier trimestre. Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez MeilleursAgents, remarque: « Il y a bien un avant et un après la crise sanitaire! Les particuliers sont aujourd’hui prêts à payer plus cher pour avoir accès à un espace extérieur. Depuis le début de la crise, l’impact d’une terrasse ou d’un balcon sur les prix d’un appartement a augmenté de 41% ».

 

Les confinements ont marqué la demande

Alors que les prix ont seulement augmenté de 0,6% en moyenne depuis le 1er confinement pour les appartements sans extérieur dans les 11 plus grandes villes de France, MeilleursAgents constate une hausse de prix de 4,3% pour les biens avec balcons et terrasses sur la même période.

Barbara Castillo Rico précise : “Les prix des appartements avec un extérieur ont augmenté près de 7 fois plus que les appartements sans ! Les confinements ont bel et bien impacté la demande en matière de biens immobiliers avec terrasse et balcon.”

 

Source: Les prix des appartements avec balcon augmentent 7 fois plus vite que ceux des autres biens – Prix immobilier | BFM Immo (lavieimmo.com)

Un agent immobilier condamné pour avoir presque doublé le prix d’un bien

L’homme avait surévalué le montant du bien que ses clients voulaient vendre, alors qu’ils en avaient acheté un nouveau avec lui également.

 

Il a sans doute eu les yeux plus gros que le ventre. Comme le rapporte Le Figaro, un agent immobilier a écopé d’une amende de 30.000 euros pour avoir surestimé le prix d’un bien qu’il devait vendre pour ses clients. Le bien en cause avait été estimé par l’agent à 400.000 euros alors qu’au final, les clients n’ont pu le vendre que 242.000 euros, soit quasiment deux fois moins, deux ans plus tard.

Sauf que, dans le même temps​, l’agent immobilier avait vendu aux mêmes clients​ un nouveau bien pour la somme de 309.000 euros. Il avait tout intérêt ainsi à surévaluer le prix du bien mis en vente, note l’avocat Me Gabriel Neu-janicki cité par Le Figaro. Il ajoute : « L’agent immobilier a manqué, tant à son devoir de loyauté, qu’à son obligation d’information et de conseil en évaluant le bien en cause… »

« Préjudice moral »

Pour financer leur nouveau bien, les vendeurs/acquéreurs avaient en effet dû contracter un prêt relais. Ils ont finalement perdu beaucoup dans ce dossier. Pour la justice, le professionnel de l’immobilier a gonflé les prix volontairement afin qu’ils achètent plus rapidement son autre bien à vendre. Cela lui permettait ainsi de toucher sa commission.

Un préjudice important pour le tribunal, qui a demandé à indemniser les clients à hauteur de plus de 33.000 euros : 22.000 euros pour « la perte de chance d’acquérir un bien immobilier à de meilleures conditions », ainsi que plus de 5.600 euros d’intérêts, un peu moins de 1.000 euros d’assurance et enfin 5.000 euros pour « préjudice moral ». Dans un premier jugement contradictoire datant du 4 avril 2019, la société de l’agent immobilier avait été condamnée à payer plus de 82.600 euros aux deux clients.

 

Source: Un agent immobilier condamné pour avoir presque doublé le prix d’un bien – Capital.fr (ampproject.org)

PRÊT IMMOBILIER: ATTENTION AUX DÉLAIS QUI S’ALLONGENT DANS LES BANQUES

Si les taux immobiliers remontent légèrement en avril, ils ont atteint un plus bas historique en mars. Entre la forte demande, la reprise des renégociations de crédits et le 3ᵉ confinement, les délais de traitement dans les banques se sont allongés.

Les délais s'allongent

Après un mois de mars où les taux immobiliers avaient atteint un plus bas historique, certaines banques ont remonté faiblement leur barème en avril, entre 0,05% et 0,10%, note Vousfinancer. « Ces quelques hausses isolées peuvent être liées à la volonté de certaines banques de réguler les flux de dossiers de crédits, ou de ne capter que les meilleurs dossiers, souvent moins concernés par ces remontées », précise le courtier.

Les taux moyens sont de 1% sur 15 ans, 1,20% sur 20 ans et 1,40% sur 25 ans. Pour autant, pour les meilleurs profils, les taux affichés sont négociables et on peut emprunter à moins de 1% sur toutes les durées: 0,50% sur 15 ans, 0,75% sur 20 ans et 0,90% sur 25 ans.

Un délai de conditions suspensives d’obtention de prêt de 60 jours

Des taux bas qui ont notamment pour conséquence un allongement de la durée de traitement dans les banques. Entre les demandes de prêts nombreuses en mars et avril, la hausse des renégociations de crédits, et la période de confinement qui a entrainé des perturbations et une désorganisation au sein du personnel des banques, Vousfinancer constate des niveaux records en termes de délais de traitement dans les banques.

Sandrine Allonier, directrice des études de Vousfinancer, précise: « Actuellement, dans certaines banques, les délais sont parfois de 2 à 3 semaines pour obtenir un accord de principe sur le dossier, et jusqu’à 1 mois pour avoir une proposition ferme. L’émission des offres de prêt peut prendre encore 2 à 3 semaines ». Sandrine Allonier conseille donc : « Dans ce contexte, il est recommandé d’avoir un délai de conditions suspensives d’obtention de prêt de 60 jours. Celles-ci pourront être tenues à condition de bien anticiper son projet et de déposer son dossier rapidement après la signature du compromis de vente, afin de tenir compte des délais de réponse des banques ».

 

Source: Prêt immobilier: attention aux délais qui s’allongent dans les banques – Emprunter | BFM Immo (lavieimmo.com)

IL Y A DÉSORMAIS QUASIMENT AUTANT DE FEMMES QUE D’HOMMES QUI EMPRUNTENT EN SOLO

Ces dernières années, la part des femmes qui empruntent seules a fortement progressé. Et les écarts de budget entre hommes et femmes se réduisent.

Il existe toujours des différences entre hommes et femmes en matière d’immobilier, que ce soit des différences dans leur perception du marché, dans leurs projets ou dans leur poids sur ce marché.54% des femmes sont confiantes pour réaliser leur projet immobilier

D’abord dans leur perception, les femmes sont actuellement clairement moins optimistes que les hommes. Selon une étude, 54% des femmes interrogées se disent confiantes sur la concrétisation de leur projet immobilier, contre 63% des hommes. Par ailleurs, 38% des femmes anticipent une hausse des prix, contre 29% des hommes. Et autre élément intéressant: 35% des femmes se disent inquiètes dans leur capacité à obtenir un crédit immobilier, contre 28% des hommes. On voit clairement moins d’optimisme chez les acheteuses que chez les acheteurs.

Sur leur poids dans ce marché immobilier, il y a aussi des différences entre les hommes et les femmes, mais qui cette fois sont plutôt en train de se combler. Ainsi, selon les données du courtier Empruntis, les femmes représentent désormais quasiment la moitié de ceux qui empruntent seuls: 45% précisément en ce début d’année. Le courtier rappelle qu’en 2017, les femmes ne représentaient même pas un tiers des emprunteurs en solo.

Sur l’aspect financier de l’opération également, l’écart se réduit. Le budget consacré par les femmes à leur achat immobilier augmente plus vite que celui des hommes. Pour autant, elles empruntent encore en moyenne 10% de moins. Et pour cause, elles ont toujours des salaires plus faibles que les hommes. Dans les dossiers traités par Empruntis en ce début d’année, les emprunteuses gagnent près de 12% de moins que les emprunteurs. En revanche, si elles gagnent moins, les femmes réussissent à se constituer un apport personnel plus élevé que les hommes, de 10% en moyenne selon le courtier.

Enfin, sur leurs projets en tant que tels, les statistiques d’Empruntis confirment que les femmes privilégient l’achat d’une résidence principale. Et même si elle optent majoritairement pour des appartements, elles restent plus nombreuses que les hommes à choisir une maison.

 

Source: Il y a désormais quasiment autant de femmes que d’hommes qui empruntent en solo – Emprunter | BFM Immo (lavieimmo.com)