Immobilier : les locataires se ruent à nouveau sur les annonces

Après deux mois de confinement, de nombreux locataires semblent bien décidé à changer de logements, selon l’étude de SeLoger publiée par Capital.

Les deux mois de confinement ont semble-t-il donné des envies d’ailleurs aux locataires des grandes villes. D’après le baromètre mensuel de SeLoger publié par Capital, les recherches de nouvelles locations ont explosé entre mars et mai, dans chacune des 30 plus grandes agglomérations de France. La palme d’or revient à Amiens, ville dans laquelle les recherches sont en hausse de plus de 300% ! Nantes, Strasbourg ou Lille suivent, dans de proportions assez proche. Il semblerait donc que les Français, s’étant constitué une épargne forcée pendant le confinement comptent la mettre à profit pour améliorer leurs conditions de logement. Preuve du phénomène généralisé, même Le Mans, ville dont le nombre de recherches a le moins progressé, a opéré un bond de 133% sur ce point.

Corollaire direct de ce boom des recherches : dans beaucoup de villes, trouver une location devient de plus en plus difficile. Partout, les délais de disponibilité – c’est-à-dire les durées durant lesquelles les annonces restent en ligne – fondent. A Nantes, une annonce reste en ligne seulement 19 jours en moyenne, soit 26% de moins qu’en mai 2019. A Rennes ou Villeurbanne, la marge de manoeuvre est un peu plus grande : les annonces restent disponibles près de 25 jours… mais là encore ces durées de publication sont en baisse de 30% par rapport à l’an passé. Seules quelques rares villes comme Paris voient le délai de disponibilité de ses biens augmenter.

A noter que ce boom des recherches de location est d’autant plus surprenant que dans de nombreuses villes, les loyers restent particulièrement élevés : 938 euros en moyenne à Lyon, 909 euros à Bordeaux, 907 euros à Aix-en-Provence…

 

Source: https://www.capital.fr/immobilier/immobilier-les-locataires-se-ruent-a-nouveau-sur-les-annonces-1373102

Achat immobilier et déconfinement : tout ce qui a changé en 10 chiffres choc !

Les crises bouleversent les comportements et font évoluer les mentalités. Mais concrètement, en quoi la perception qu’ont les acquéreurs du marché immobilier post-Covid a-t-elle été altérée? Comment voient-ils le « Monde d’Après » ? L’enquête réalisée par l’Observatoire du Moral Immobilier SeLoger répond à ces questions.

L’accès à Internet, une priorité pour les acquéreurs !

Haro sur les zones blanches, ces territoires mal-aimés car privés de réseau haut-débit fixe. Selon une enquête OMI (Observatoire du Moral Immobilier) réalisée du 14 au 18 mai 2020, plus de la moitié des acquéreurs font de l’accès à Internet, de la qualité de la connexion et du raccordement à la fibre optique, un critère essentiel de leur recherche immobilière. Voilà qui ne surprendra pas les parents d’ados ni les gros consommateurs de séries TV à la demande  ! Il est, par ailleurs, intéressant de constater que ce chiffre fait écho à une résolution des Nations Unies, datant de 2016 et qui faisait de l’accès à Internet, un « nouveau » droit de l’Homme !

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Les « petites villes » ont la cote auprès des acheteurs

Ce n’est décidément pas la taille qui compte ! En effet, il ressort de notre étude que 25 % des Français envisagent de devenir propriétaires dans une petite ville, c’est-à-dire de moins de 20 000 habitants. Si 13 % des acquéreurs interrogés avouent même cibler la campagne et que de plus en plus de Français ont des envies de verdure, force est toutefois de constater qu’un exode urbain massif n’est pas d’actualité ni ne devrait l’être. La majorité des nouveaux emplois étant désormais créés en ville, mieux vaut, bien souvent, ne pas trop s’en éloigner…

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« Recherche maison désespérement »

C’est peu dire que les maisons ont la cote auprès des Français. Lors du confinement, nous avions déjà pu constater que les requêtes comportant le mot clé « maison » avaient fortement progressé. Au lendemain du déconfinement, l’appétence des acquéreurs pour ce type de biens n’a visiblement pas baissé. D’après notre enquête, 47 % des futurs acheteurs ont ainsi jeté leur dévolu sur une maison alors que seulement 27 % d’entre eux concentrent leurs recherches sur un appartement. Mais qu’ils achètent une maison ou un appartement, 24 % des Français veilleront à ce que leur logement dispose d’une pièce isolée dans laquelle ils pourront télétravailler sans risquer d’être dérangés.

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Extension du domaine de la recherche immobilière

Suite au confinement, l’ordre des priorités des critères des acquéreurs a évolué. En effet, beaucoup placent désormais la présence d’un espace extérieur et/ou d’une pièce dédiée au télétravail en haut de leur liste de souhaits. Pour trouver des biens qui répondent à leurs nouvelles exigences sans pour autant exploser leur budget, les candidats à l’achat d’un logement ont alors, fort logiquement, étendu le périmètre de leur recherche. Selon l’étude que nous avons réalisée, ce sont ainsi 38 % des Français qui étendent ou déportent leur zone de recherche, en s’éloignant des grandes villes, notamment.

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Les Français voient (plus) grand !

Comme le dit le slogan d’une publicité pour une marque de voiture : « et si le vrai luxe, c’était l’espace ?! ». À la lecture des résultats de notre enquête, il semble bien que pour 1 Français sur 5, ce soit le cas car c’est à la hausse que 20 % des porteurs d’un projet d’achat d’un bien immobilier ont revu la superficie de leur futur logement ! Que ce soit parce qu’ils désirent se rapprocher des métropoles ou parce que leur pouvoir d’achat a diminué, 13 % des acquéreurs interrogés envisagent, quant à eux, de revoir à la baisse la surface de leur logement.

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Les futurs acheteurs ont foi dans leurs projets

La reprise est là et la confiance des acquéreurs dans la concrétisation de leur projet, que celui-ci ait été initié avant ou après la crise, l’est aussi ! Jugez plutôt, ce ne sont pas moins de 3 Français sur 4 qui se déclarent confiants quant à l’aboutissement de leur transaction immobilière. Ce chiffre fait d’ailleurs écho à la très faible proportion (2 %) de porteurs de projets immobiliers qui, interrogés en avril dernier, avaient dû jeter l’éponge, gagnés par le découragement et l’incertitude.

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Des acheteurs prêts à retrousser leurs manches

Le confinement aurait-il donné des envies de bricolage aux Français ? Que ce soit pour gagner en superficie (19 % des sondés), pour s’aménager un espace extérieur (13 %) ou payer moins cher leur logement tout en conservant leur localisation (40 %), notre enquête « Observatoire du Moral Immobilier » fait apparaître que 72 % des acheteurs se disent prêts à réaliser des travaux dans leur futur logement.

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Des espaces extérieurs plus prisés que jamais !

Au lendemain du confinement, terrasses, balcons, jardins et autres espaces extérieurs font grimper les prix des logements qui en sont dotés. Mais il est intéressant de noter qu’ils effectuent également une véritable « remontada » au sein des critères de recherche des Français. À tel point que, selon notre étude, la présence d’un extérieur dans leur futur logement constitue désormais un critère essentiel aux yeux de 14 % des acquéreurs.

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C’est maintenant qu’il faut acheter !

Pas le temps de niaiser ni de tergiverser ! Pour 39 % des Français, c’est le bon moment pour faire l’acquisition d’un logement, qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement. En effet, devenir propriétaire est intéressant à plus d’un titre. En achetant, on se constitue un patrimoine, on peut s’assurer des revenus complémentaires et réduire ses impôts (si l’on investit dans la pierre locative), troquer des loyers payables à perpétuité contre des mensualités ayant un début et une fin, etc.

Vers une baisse des prix de l’immobilier ?

Suite à la la crise boursière de 2008, les taux des crédits bancaires avaient remonté, entraînant une correction des prix de vente. Pour près de la moitié des acheteurs, les prix des logements (maisons et appartements) devraient baisser dans les six prochains mois. Et alors que 21 % des sondés misent sur une hausse des prix, 30 % penchent plutôt pour une stabilisation…

Source : https://edito.seloger.com/actualites/france/achat-immobilier-deconfinement-a-change-10-chiffres-choc-article-37882.html#toc-les-petites-villes-ont-la-cote-aupr-s-des-acheteurs

 

 

 

 

Baisse des frais de notaire : ce qui change réellement pour les ventes immobilières.

Le 1er mars, un décret a fixé à la baisse les nouveaux tarifs réglementés des notaires. Dans les faits, les acheteurs de biens immobiliers doivent s’attendre à des économies… limitées. Explications.

C’est officiel : vous payerez un peu moins cher votre transaction chez le notaire. Par un décret publié le 1er mars, les tarifs des actes ont en effet été revus. Moins 1,9% en moyenne sur l’ensemble des honoraires, a calculé le conseil supérieur du notariat (CSN). Demande de cadastre, extrait d’actes divers, procès-verbaux, etc… Les réductions concernent aussi le barème des ventes immobilières. Ces nouveaux tarifs entreront en vigueur après le 1er mai.

Dans le détail… revenons d’abord sur les changements apportés au barème. Celui-ci découpe la rémunération du notaire en quatre tranches. Une premier taux s’applique entre 0 à 6.500 euros de transaction. Puis, un deuxième taux entre 6.500 à 17.000. Puis, un troisième de 17.000 à 60.000 euros. Enfin, un dernier pourcentage s’applique au-delà de 60.000 euros. L’addition des quatre tranches définit ce que le notaire gagne au total sur la vente d’un bien immobilier.

Imaginons une transaction réalisée sur une maison ancienne, à Nantes. Avec le nouveau barème, le notaire facturera 2.395 euros (TVA comprise) à l’acquéreur. Auparavant, l’acheteur lui versait 2.440 euros d’émoluments. Soit une quarantaine d’euros de différence. “Quelle économie ! Grâce à cette baisse, le client pourra fêter sa transaction au restaurant” ironise un notaire contacté par nos soins. Si l’on se fie aux simulations de Meilleurtaux, l’acheteur économisera donc quelques dizaines d’euros sur environ 15.580 euros de “frais de notaire” total…

Le gros des “frais de notaires”… ne bouge pas

Car en réalité, les “frais de notaires” correspondent pour environ 80% à des taxes et des droits. En clair, cet argent “part au Trésor Public”, et non dans la poche des adjudicateurs, prend soin de recadrer Maître Barbara Thomas-David, notaire à Paris. C’est simple : les différentes collectivités locales et l’Etat ponctionnent la plus grosse part du gâteau payé dans son bureau.

Le nouveau décret, lui, ne touche qu’à la rémunération des notaires. Soit le plus petit poste de dépense du particulier… laissant de côté toute la fiscalité. “Si l’on voulait vraiment défendre le pouvoir d’achat des ménages, il aurait fallu baisser cette fiscalité”, commente sobrement Jean-François Humbert, le président du CSN.

Des ristournes possibles… dès 100.000 euros de transaction

Autre nouveauté : les notaires pourront (s’ils le souhaitent) pratiquer des remises sur une partie de leurs honoraires “sur la base du volontariat”, tempère Jean-François Humbert.

La remise ne sera possible qu’au-delà de 100.000 euros de transaction. Pour une maison vendue 150.000 euros : la ristourne ne touchera que les frais appliqués à l’assiette supérieure de 50.000 euros. Sur cette tranche, les notaires pourront réduire de 20% leurs honoraires. “Sur une vente à 200.000 euros, le notaire pourra consentir à une diminution de 150 euros”, éclaire Jean-François Humbert. Le système de remise existait déjà avant le décret. Mais il ne concernait que les transactions au-delà de 150.000 euros, et ne permettait que 10% de rabais.

Des “déshypothèques” moins chères

Dernière nouveauté du décret : la mainlevée coûtera moins cher. Cette formalité, qui permet de libérer un bien d’une hypothèque, coûtera 150 euros à partir du 1er mai. Jusqu’ici, son montant était calculé proportionnellement au bien placé en hypothèque. Un peu comme au Monopoly. Pour un bien de 150.000 euros, “la mainlevée coûtait environ 200 euros”, estime le président de la CSN. Ce sera donc 50 euros de moins à partir du 1er mai : il n’y a pas de petites économies.

Un propriétaire a-t-il le droit de demander plusieurs garants ?

En déposant une candidature pour une location, vous apprenez que le propriétaire demande plusieurs garants. Un bailleur a en effet le droit de demander plusieurs garants, à moins qu’il n’ait souscrit une garantie des risques locatifs auprès d’une assurance.

Oui, le propriétaire peut demander plusieurs garants

Un propriétaire peut effectivement demander plusieurs garants à un locataire avant de conclure un contrat de location. Quand on dit plusieurs, la loi n’encadre pas le nombre exact de garants que le propriétaire peut demander, mais il est rare qu’un propriétaire exige plus de deux garants. D’une part parce que deux garants permettent généralement de prévenir les risques (la somme de leur deux revenus est généralement suffisante), et parce que les candidats à la location se feraient rares s’il fallait multiplier les garants.

S’il a souscrit une assurance, le bailleur ne peut demander aucun garant

Si le propriétaire a en effet le droit de demander plusieurs garants à son locataire, un cas l’empêche cependant d’en exiger ne serait-ce qu’un seul, il s’agit du cas où il aurait souscrit une assurance GRL (garanties des risques locatifs). Dans ce cas de figure, la compagnie d’assurance se substitue aux éventuels garants physiques ou impersonnels, et devra indemniser le propriétaire en cas de loyers impayés notamment. Mais on relève une exception à cette exception : si le locataire est un étudiant ou un apprenti. Dans ce cas, le propriétaire peut demander un ou plusieurs garants au locataire, en plus de l’assurance souscrite.

BON À SAVOIR

La loi dispose qu’un garant ne peut être refusé pour des raisons liées à sa nationalité ou à sa résidence.

Comment trouver un garant pour ma location ?

Si vous cherchez un garant, prenez le temps d’étudier tous les cas de figure possibles. A ce stade, vous pouvez encore être plusieurs candidats sur le coup, il s’agit donc d’être stratégique. Parmi les différentes possibilités qui s’offrent à vous :

  • Faire appel à un autre proche comme garant peut être à la fois simple et fragile comme solution. Tout d’abord parce que les garants engagent leur patrimoine personnel, il est donc délicat de multiplier les demandes auprès de vos proches. Sans compter que les parents et grands-parents peuvent se retrouver garants de plusieurs locataires, ce qui rend leur proposition moins fiable aux yeux des propriétaires.
  • La caution bancaire peut être une option fiable, mais financièrement elle est contraignante pour vous en tant que locataire. En effet, pour se porter garant, la banque exige généralement de séquestrer autant de mois de loyers que couvre la caution, sans oublier les frais de gestion.
  • Vous pouvez solliciter Action Logement pour obtenir une garantie. Cependant, cette option s’adresse à des locataires aux profils spécifiques (salariés qui ne sont pas en CDI, salariés en période d’essai, salariés en mutation professionnelle, jeunes jusqu’à 30 ans, etc).
  • Un garant en ligne comme Unkle, GarantMe, Cautioneo peut s’avérer intéressant, car il est très facile de faire une demande en ligne, vous recevez une réponse rapide et cette option est également avantageuse et sécuritaire pour les propriétaires.
BON À SAVOIR

N’hésitez pas à discuter avec le propriétaire pour savoir quelles sont ses exigences envers les différents garants : montant des revenus, situation professionnelle, emprunt en cours, etc.

Source : https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/louer/un-proprietaire-a-t-droit-de-demander-plusieurs-garants-article-36076.html

Quels travaux pour valoriser son logement lorsqu’on vend ?

Faire des travaux alors qu’on s’apprête à vendre son logement peut sembler étrange. Mais c’est un très bon moyen de vendre à bon prix ! Qu’il s’agisse de petits travaux de décoration ou de gros travaux de rénovation, dépenser de l’argent peut vous en faire gagner.

Soigner les détails avant de mettre en vente

Lorsqu’on s’apprête à acheter un logement, la première impression est souvent décisive. Et heureusement pour vous, en tant que vendeur, vous pouvez facilement influer sur cette dernière en donnant un petit coup de frais à votre logement. Peintures vieillissantes, rideaux fatigués, poignées de portes abimées…

Autant de détails que vous pouvez changer à moindre coût et qui peuvent changer le ressenti que l’on a lorsque l’on pénètre dans votre logement.

Dépersonnalisez et optez pour des teintes neutres

Restez le plus neutre possible pour permettre aux acheteurs potentiels de se projeter. Privilégiez la peinture blanche pour les murs et les plafonds par exemple. Elle correspond au plus grand nombre et apporte à coup sûr de la luminosité à votre intérieur. Un critère souvent primordial pour les futurs acquéreurs.

Améliorer les performances énergétiques de votre logement

Lorsque vous souhaitez vendre votre logement, vous devez faire réaliser un diagnostic technique complet. Plomb, gaz, électricité, consommation énergétique… Vous saurez tout sur l’état de votre logement et pourrez envisager de faire des travaux en conséquence.

Si poser des fenêtres à double vitrage, remettre l’installation électrique aux normes ou faire installer une chaudière basse consommation sont des travaux onéreux, ils peuvent vous permettre de vendre plus cher votre bien. En effet, les futurs acquéreurs sont très attentifs à ce genre d’équipement qui auront un réel impact sur leurs dépenses futures. Avant de vous lancer dans des travaux de rénovation énergétique, renseignez-vous pour savoir dans quelle mesure vous êtes éligible à l’éco-prêt à taux zéro ou à la prime Rénov’.

Ces aides de l’état sert à encourager les particuliers à faire des travaux de rénovation visant à améliorer les performances énergétiques de leur logement.

Les travaux à éviter avant de vendre

Lorsqu’on vend son logement, on cherche à faire la plus belle plus-value ou à ne pas perdre d’argent. Donc évitez les travaux inutiles ! Ne vous lancez pas dans de gros travaux d’aménagement parce que vos goûts ne sont pas forcément les mêmes que ceux du futur acquéreur de votre logement. Il est donc conseillé de limiter les frais et de se concentrer sur les pièces stratégiques. C’est la stratégie du home staging.

Casser un mur porteur pour créer une cuisine ouverte, remplacer la baignoire dans la salle de bain par une douche à l’italienne…Autant de travaux chers et conséquents dont vous ne verrez pas forcément le bénéfice réel au moment de la vente. Evitez également les travaux « cache-misère ».

Une tâche de moisissure sur un mur ? On pourrait être tenté de passer un coup de peinture pour cacher les dégâts sans réellement traiter la cause. Et c’est une mauvaise idée ! En effet, l’acquéreur doit avoir conscience de l’état du bien qu’il achète sous peine de pouvoir se retourner contre vous en cas de vice caché.

 

 

 

Source : https://immobilier.lefigaro.fr/annonces/edito/vendre/j-estime-mon-bien/quels-travaux-pour-valoriser-son-logement-lorsqu-on-vend

Immobilier : record des ventes en 2019

Des volumes de ventes en hausse, de bons rendements locatifs selon les villes, malgré des prix en augmentation… Selon la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), l’année 2019 a été particulièrement dynamique pour l’immobilier. La pierre demeure un placement très apprécié des Français.

La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) estime à environ 1 075 000 le nombre de ventes à fin décembre 2019, ce qui représente une augmentation de 11,4 % par rapport à 2018. Des chiffres semblables à ceux annoncés par les Notaires de France.

Le cap du million de transactions dépassé

Àfin octobre 2019, sur douze mois, le nombre de transactions a encore battu un record atteignant 1 063 000 ventes dans l’ancien, selon la Fnaim.

La Fédération estime à environ 1 075 000 le nombre de ventes à fin décembre 2019, ce qui représente une augmentation de 11,4 % par rapport à 2018. Des chiffres semblables à ceux annoncés par les Notaires de France.

De fortes disparités selon les régions

Au niveau national, selon la Fnaim, le prix du m2 médian s’établit à 2 700 € en 2019, soit une hausse de 3,1% par rapport à la même période l’an dernier.

Mais de fortes disparités subsistent selon les régions. À Paris, le prix du m2 pour les appartements atteint 10 187 €, en progression de 5,7% (contre 5,9% un an plus tôt). La valeur tombe à 5 934 € en région parisienne et à 2 820 € dans le reste de la France.

2 700 €, le prix du m2 médian en France en 2019

Certaines métropoles régionales affichent un dynamisme au-dessus de la moyenne, comme Nantes où les prix ont décollé de 7,3% ou Lyon où ils ont augmenté de 5,7%, alors qu’à Metz, ils ont reculé de 0,4%.

La surface achetable par les ménages fait donc le grand écart. Avec un budget médian de 160 000 €, il n’est possible d’acquérir que 16 m2 à Paris, contre 76 m2 à Orléans.

Des rendements locatifs qui restent attractifs

Du côté des investisseurs, même dans les villes où les prix montent en flèche, les rendements locatifs demeurent attractifs, selon la Fnaim.

Alors que le livret A affiche un rendement de 0,75% et les fonds en euros des contrats d’assurance-vie un taux de 1,83% en 2018, les loyers procurent un rendement locatif brut moyen de 6,7% à Marseille. Il atteint 3,7% à Paris, malgré les prix record.

L’investissement dans la pierre reste une valeur sûre.

 

 

Source : https://www.leprogres.fr/magazine-immobilier/2020/01/07/immobilier-record-des-ventes-en-2019

FORMATION IMMOBILIÈRE 2019

Afin d’être toujours plus performante, la Team CAFIMM est en formation sur la réglementation en Gestion !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilier 2019 : une année historique !

Immobilièrement parlant, quel bilan faut-il tirer de l’année 2019 ? Quelles ont été les grandes tendances du marché immobilier ? Et qu’est-ce qui nous attend en 2020 ? Éléments de réponse.

 

Immobilier 2019 : une année historique !

2019 est la meilleure année de tous les temps pour l’immobilier ! ©DR

En 2019, la hausse du prix immobilier s’est poursuivie : + 4,5 %

Tous logements confondus, force est de reconnaître que l’année 2019 se caractérise par un regain de tension sur le prix de l’immobilier.  En effet, les données, que collecte le baromètre LPI-SeLoger, font état d’une reprise d’accélération des prix des logements dont la hausse annuelle, de 4,2 % en 2017 puis de 3,7 % en 2018 se chiffre désormais à 4,5 %. D’après le baromètre LPI-SeLoger, pour l’année 2019, le prix moyen d’un logement avoisine les 251 000 € dans l’ancien. Pour un prix moyen, au m², de 3 384 €. Enfin, il est à noter que c’est au marché des maisons, plus qu’à celui des appartements, que le rythme de hausse des prix dans l’ancien doit de gagner en vitesse. Les prix des maisons augmentent, en effet, de 5,4% sur 1 an contre 3,3 % il y a un an, alors que les prix des appartements progressent de 3,9 % sur 1 an contre 3,7 %, l’année dernière, à la même époque.

Dans le neuf, devenir propriétaire coûte 4 130 €/m² (Baromètre LPI-SeLoger).

Les villes qui gagnent et les villes qui perdent

Alors qu’à l’Ouest, la tension sur les prix des logements se relâche au Mans (+ 1,2 % sur 1 an) ou encore à Quimper (- 0,7 %), au contraire, elle va en s’intensifiant sur la plupart des grandes villes avec des hausses annuelles de 8 % minimum sur Angers (+ 11,5 %), Brest (+ 10,9 %), Nantes (+ 7,9 %) et Rennes (+ 9,5 %). En cette fin d’année 2019, il est également intéressant de constater que les prix augmentent rapidement à Lyon (+ 7,5 %) et dans la toute proche Villeurbanne (+ 11,7 %). En revanche, 2019 se place sous le signe du ralentissement, voire du recul, des prix immobiliers dans des villes comme Grenoble (+ 3,1 %), Saint-Étienne (+ 1,9 %), Valence (- 0,8 %), Orléans (- 1,5 %) ou encore Bordeaux (- 0,2 %) car alors que le prix immobilier à Bordeaux augmentait de plus de 11 % à fin octobre 2018, voilà qu’il termine l’année à la baisse.

Des ventes immobilières et des taux de crédit record

Un rapide coup d’œil dans le rétroviseur nous apprend qu’en 2019, les ventes de logements anciens ont atteint des niveaux inconnus jusqu’alors. Et pour cause, le million de transactions a été dépassé ! Quant à l’activité du marché immobilier, Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, estime qu’elle devrait « progresser de l’ordre de 9 % sur l’ensemble de l’année 2019 ». Si les ventes des logements ont atteint des sommets, c’est aussi parce qu’en 2019, les taux d’emprunt ont chuté : 1,25 % en 2019 contre 1,45 % en 2018. Il est également à noter que l’année 2019 aura été caractérisée par des conditions d’octroi de crédits bancaires avantageuses comme jamais, notamment pour tout ce qui touche au montant des apports personnels. Preuve de la synergie entre les ventes des logements et l’assouplissement des conditions de financement bancaire, Michel Mouillart constate que « la production de crédits immobiliers aux particuliers s’est établie à 186 Mds d’euros en 2019 contre 172 Mds en 2018 ».

En 2020, le niveau des ventes devrait rester élevé

Comme aimait à le rappeler Pierre Dac, « la prévision est difficile, surtout lorsqu’elle concerne l’avenir ». Pour autant, l’analyse des chiffres du marché immobilier français, en 2019, ainsi que des tendances qui s’en dégagent, permet d’établir les trois grandes perspectives pour l’année prochaine :

  1. Tout d’abord, il est permis de penser que le rythme d’augmentation des prix dans l’ancien devrait connaître un ralentissement en 2020.
  2. D’autre part, tout porte à croire que le nombre des transactions immobilières devrait rester à haut niveau.
  3. On peut raisonnablement penser qu’une remontée des prix et des conditions d’accès au crédit moins favorables pourraient impacter la demande de logements.

Source : https://edito.seloger.com/actualites/barometre-lpi-seloger/immobilier-2019-une-annee-historique-article-35154.html

QUEL APPORT FAUT-IL POUR ACHETER UN BIEN IMMOBILIER DANS LES GRANDES VILLES?

S’il faut en France, en moyenne, un apport équivalent à 7 mois de revenus, à Paris cela représente presque 2 ans de salaire.

En cette fin d’année, acheter sans apport devient plus compliqué. Le courtier Vousfinancer constate certes que certaines banques accordent encore des financements à 110% (autrement dit elles financent l’intégralité du bien et les droits de mutation). « Mais elles ne sont pas nombreuses: une ou deux par région, et parfois uniquement pour les jeunes primo-accédants de moins de 40 ans », souligne le courtier dans un communiqué. Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer ajoute qu’un apport personnel permet aussi d’avoir un taux plus attractif. « En moyenne, les différences de taux proposés entre un dossier avec 20% d’apport et un dossier sans apport sont de 0,20 point mais dans une banque qui cherche actuellement à limiter les financements à 110%, l’écart atteint 0,55 point ». Soit un taux proposé qui passe par exemple de 1% à 1,55%.

Jérôme Robin, directeur général de Vousfinancer, enfonce le clou: « Les banques ont une plus forte tolérance pour les jeunes qui débutent dans la vie active… A 30 ans, il est normal de ne pas avoir pu mettre de côté 15.000 euros d’épargne. Mais à 40 ans et secundo-accédant, il sera problématique de ne pas avoir démontré une capacité à mettre de l’argent de côté ».

Presque 2 ans à Paris

Vousfinancer a donc décidé de calculer le montant nécessaire pour acheter un appartement de 75 mètres carrés dans 15 villes de France. Sur la base des 10% d’apport généralement demandé en France, il faut pouvoir disposer de 15.450 euros. Ce qui représente 7 mois de revenus.

Source : https://www.lavieimmo.com/taux-emprunt/quel-apport-faut-il-pour-acheter-un-bien-immobilier-dans-les-grandes-villes-47254.html

Villeurbanne : un marché immobilier survitaminé

Poussée par la dynamique lyonnaise, la ville connaît une hausse importante des prix de l’immobilier et multiplie les projets afin d’attirer sur son territoire de nouveaux habitants.

On l’appelle souvent « le 10earrondissement de Lyon ». Avec près de 150 000 habitants et une démographie galopante, Villeurbanne (Rhône) est loin d’être une simple commune de la banlieue lyonnaise : « Depuis 2001 nous avons gagné 20 000 habitants, constate Jean-Paul Bret, maire (PS) de Villeurbanne. Avec le campus de la Doua, nous possédons sur notre territoire l’un des plus grands pôles scientifiques du pays », renchérit-il.

Villeurbanne profite également d’un réseau de transports en commun exceptionnel : métro, bus, tramway… tout y est pour faciliter la mobilité des habitants. Des qualités qui renforcent l’attractivité de la ville et contribuent à épuiser l’offre de biens à vendre : « Il y a une pénurie sur toutes les surfaces », constate Elodie Guillet, directrice de l’agence L’Adresse de Villeurbanne. « Les prix ont beaucoup augmenté à Lyon, et ceux qui ne peuvent plus acheter se replient sur Villeurbanne », ajoute-t-elle.

Les prix s’envolent dans tous les quartiers, avec une hausse de plus de 8 % sur un an, comme l’observe MeilleursAgents. « En dix ans, les prix dans la ville ont augmenté de 30 % », confie MLionel Monjeaud, notaire à Villeurbanne. « Prenez le quartier de Charpennes-Charmettes. Le prix médian y est de 3 450 euros/m², avec une hausse sur un an de 12,3 %. Ce secteur est proche du 6e arrondissement de Lyon, ce qui en fait l’un des quartiers les plus chers de Villeurbanne. Vous avez également le quartier Grandclément, où les prix avoisinent les 3 140 euros/m² avec une hausse de 16,3 % sur un an », précise-t-il. Un placement de choix pour les investisseurs, le secteur bénéficiant de l’attractivité du Médipôle Lyon-Villeurbanne, un centre hospitalier qui réunit sept établissements de santé, ouvert en janvier 2019.

De l’avis de l’ensemble des professionnels, rares sont les territoires à Villeurbanne où il n’est pas intéressant d’investir. Sans surprise, le quartier de la Doua, avec ses nombreux étudiants, ou encore celui de République, bien desservi par les transports, tirent leur épingle du jeu… à condition de trouver un bien à acheter : « C’est près du campus que se concentre l’essentiel des investisseurs. Ils achètent tout ! Du studio au T6 en passant par la maison de ville. Dans les grandes surfaces, ils font souvent de la location meublée à la chambre avec un bail unique pour chaque locataire, ce qui, sur un T4 à 3 200 euros/m² permet de dégager une rentabilité brute de 10 %. Les loyers ne sont pas très éloignés de ceux de Lyon, mais le prix d’achat est bien moins élevé », souligne Emmanuel Capuano, directeur de l’agence immobilière CC immo.

Eligible au Pinel

Le rendement moyen se situe davantage aux alentours de 4,7 %, voire moins dans l’immobilier neuf : « Vous serez plutôt entre 2,8 % et 3,8 %, mais la ville est éligible au Pinel. Pour les prix, les biens les plus chers se situent dans le quartier de Tolstoï, avec 5 199 euros/m², là où les biens les plus abordables seront du côté de Cusset avec un mètre carré à 4 539 euros », observe Fabrice Bonnamour, directeur commercial Isère-Rhône-Auvergne pour Bouygues Immobilier.

L’offre de logements neufs se fait rare, et les investisseurs se ruent sur les petites surfaces à moins de 300 000 euros dans les quartiers de Maisons-Neuves ou les Gratte-Ciel. « L’idéal est encore de se positionner sur des quartiers intermédiaires qui montent, comme Grandclément ou Zola. Vous avez également tout le secteur de Saint-Jean ou Carré-de-Soie, où les prix seront moins élevés », indique Hervé Simon, directeur général adjoint chargé des régions chez Icade.

Pour freiner la hausse des prix, la ville multiplie les projets d’aménagement : « L’opération Gratte-Ciel Centre va nous permettre de doubler le centre-ville de Villeurbanne d’ici à 2025 et de construire près de 900 logements et de nouvelles surfaces commerciales », précise Jean-Paul Bret. Autre opération d’envergure, celle de la ZAC Grandclément-Gare. L’objectif est d’y réaliser, à l’horizon 2030, quelque 1 100 logements neufs, pour accueillir entre 2 200 et 2 500 nouveaux habitants sur près de 45 hectares.

Le projet comprend également une nouvelle offre d’activités tertiaires, artisanales et industrielles, ainsi qu’un petit pôle de commerces de proximité ou encore la rénovation d’une partie des anciens bâtiments industriels du site. « Villeurbanne se compose de nombreuses parcelles d’activités qui se délocalisent petit à petit, ce qui augmente le potentiel de constructibilité dans la ville », remarque Hervé Simon. De quoi promettre à l’avenir d’autres opérations de grande envergure pour la petite sœur de la capitale des Gaules.

Source : https://www.lemonde.fr/argent/article/2019/11/18/villeurbanne-un-marche-immobilier-survitamine_6019537_1657007.html